Les expositions

2025

11 janvier 2025 – 13 décembre 2025

« Justin Weiler, Synesthésie Chromatique »

Artiste exposé :

  • Justin Weiler (1990)

Justin Weiler s’impose comme une figure singulière de l’art contemporain français. Diplômé des Beaux-Arts de Nantes et de Paris, il construit une démarche cohérente alliant rigueur méthodologique et expérimentation artistique. Son travail explore les limites entre peinture, sculpture et installation, avec une maîtrise remarquable de la lumière et des matériaux comme l’encre de Chine et la peinture sur verre, qui devient sa signature.

Weiler transforme l’espace et la lumière en médiums artistiques. Il ne se limite pas à les représenter mais les manipule pour créer des œuvres où transparence, opacité et réflexion se mêlent. Ses oeuvres brouillent les frontières entre réel et virtuel. La lumière, captée et redistribuée par des couches de peinture sur verre minutieusement superposées, engage le spectateur dans une expérience unique.

Son travail provoque des expériences multisensorielles. Ses œuvres convoquent simultanément les sens : la vue est sollicitée par les variations de lumière et de couleur, tandis que la perception de l’espace engage une réflexion presque tactile. L’artiste crée des environnements où les sensations s’entrelacent, transformant chaque œuvre en un dispositif sensoriel complexe. Ses œuvres deviennent ainsi des instruments d’exploration perceptive, interrogeant la nature de la réalité et de la visibilité.

Reconnu internationalement, Weiler expose au Canada, à Hong Kong et à New York. Ses œuvres, présentes dans des collections publiques prestigieuses telles que la collection du Mobilier National pour le Palais de l’Élysée à Paris, témoignent de son apport unique à l’art contemporain. Par une approche contemplative et expérimentale, il propose un langage artistique universel qui transforme notre rapport au temps, à l’espace et à la lumière.

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2023-2024

9 septembre 2023 – 30 novembre 2024

Artiste exposé :

  • Walter Navratil (1950-2003)

Fils de deux éminents psychiatres, Erna et Leo Navratil, Walter a vu son enfance baignée dans l’univers psychiatrique des artistes patients que son père soutenait, dans le foisonnant laboratoire créatif de l’hôpital psychiatrique de Gugging. Ce contexte particulier, imprégné de l’approche freudienne des traumas et des désirs refoulés, a mis en relief, dans son œuvre, l’intersection intime entre la psyché et l’art.

Navratil a sculpté son propre langage visuel, tissant un lien entre l’art brut et des inspirations puisées tant dans l’ethnologie que dans l’art oriental, créant ainsi une fresque cosmopolite qui rappelle le grand maître de l’art universel, Johann Wolfgang von Goethe, dans sa quête incessante de l’universel dans l’art. C’est une exploration des abysses de l’âme humaine qu’il propose, naviguant avec audace à travers les influences esthétiques qui transgressent les frontières géographiques et temporelles.

Résolument à contre-courant des tendances contemporaines, Walter Navratil a élu domicile dans le foisonnement culturel viennois, laissant ses pinceaux transcrire une philosophie où le désir d’authenticité prime sur l’adulation du marché de l’art contemporain. Il incarnait, à bien des égards, un Sisyphe Camusien, s’attelant sans relâche à la création de son monde visuel, loin des sirènes de la facilité et du conformisme.

L’art de Navratil a rayonné au-delà des frontières autrichiennes, écho silencieux mais puissant d’un artiste qui choisissait méticuleusement ses espaces d’exposition. Ainsi, il a honoré des institutions prestigieuses, telles que le Los Angeles County Museum, la Kunsthalle de Bâle, le Setagaya Museum de Tokyo et la salle d’art et d’exposition de la République fédérale d’Allemagne à Bonn. Après une décennie d’éclipse viennoise, son œuvre trouva une résonance renouvelée au sein de la Fondation Bawag de Vienne en 1998, faisant redécouvrir à son public natal la profondeur et la singularité de son monde onirique et multiculturel.

Au crépuscule de sa vie, à 52 ans, l’artiste est revenu dans le lieu qui l’avait vu naître, Klosterneuburg, clôturant ainsi une existence dédiée à la recherche de l’authenticité artistique et humaine, une quête intransigeante de vérité à travers le prisme de l’art brut, l’ethnologie et les influences orientales. Walter Navratil laisse derrière lui un héritage artistique d’une richesse incommensurable, reflet d’un monde intérieur foisonnant et d’un esprit intrépide en quête perpétuelle de beauté et de vérité.

5 janvier 2023 – 8 juillet 2023

Artiste exposé :

  • Gerard I Edelinck (1640-1707)

Gérard Edelinck (1640-1707) est l’un des plus grands graveurs du XVIIe siècle. Son talent exceptionnel, qui s’est révélé à travers une variété de techniques et de styles, a fait de lui un artiste prisé par les collectionneurs d’art et les historiens. Parmi les nombreuses œuvres remarquables de sa carrière, la gravure représentant François Mansart (1598-1666), célèbre architecte du roi de France, occupe une place particulière. Non seulement cette gravure est un chef-d’œuvre en soi, mais elle constitue également le seul portrait connu de Mansart, offrant ainsi un précieux témoignage de l’histoire de l’art et de l’architecture française.

Né à Anvers, en Belgique, Gérard Edelinck a rapidement développé une passion pour la gravure et a suivi une formation rigoureuse auprès des maîtres de l’époque. Il s’est installé en France en 1666, où il a été accueilli par la cour royale et est devenu membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1677. Tout au long de sa carrière, Edelinck a collaboré avec de nombreux artistes et a produit une multitude de gravures de grande qualité, représentant des scènes religieuses, mythologiques, historiques et des portraits.

Le portrait de François Mansart est une œuvre emblématique de l’art de la gravure du XVIIe siècle. Dans cette composition, Edelinck a su capturer avec finesse et précision les traits du visage de l’architecte, ainsi que les détails de ses vêtements et de ses accessoires. Le choix judicieux du clair-obscur confère au portrait une atmosphère à la fois solennelle et introspective, mettant en valeur la personnalité et le génie créatif de Mansart.

En tant qu’architecte du roi, François Mansart a joué un rôle clé dans le développement de l’architecture française au XVIIe siècle. Il est à l’origine de nombreuses innovations, telles que l’introduction du style classique et la conception de bâtiments élégants et fonctionnels. Son œuvre la plus célèbre est sans doute le château de Maisons-Laffitte, qui est considéré comme un chef-d’œuvre de l’architecture française de l’époque.

2022

4 janvier 2022 – 2 juillet 2022
« Beyond The Limit »

Artistes exposés :

  • Jacqueline B.
  • Anibal Brizuela
  • Jorge Alberto Hernandez Cadi (El Buzo)
  • Misleidys Francisca Castillo Pedroso
  • José Manuel Egea
  • Yoshiyasu Hirano (平野 喜靖)
  • Dan Miller
  • Momoko Nakagawa (中川ももこ)
  • Marilena Pelosi
  • Yuichiro Ukaï (鵜飼結一朗)
  • Melvin Way
  • Carlo Zinelli

Est-ce que les artistes s’affranchissent de leurs propres limites ? C’est sur cette question que s’ouvre l’exposition présentant le travail de 12 artistes de différents pays.

2021

24 avril 2021 – 4 décembre 2021
« Under Control »

Artistes exposés :

  • Yoshiyasu Hirano (平野 喜靖)
  • Melvin Way

Deux artistes contemporains de deux continents différents (Asie, Amérique) tentent de comprendre et d’expliquer le monde en produisant des oeuvres à base d’écritures. En imaginant le monde suivant des formules pseudo scientifiques ou simplement empiriques, ces artistes se sont lancés dans une aventure rassurante humainement laissant penser que l’univers est sous contrôle.

2020

11 janvier au 6 juin 2020
RA’ANAN LEVY, The Mirror Test

Visite de l’exposition et signature du catalogue : 19 Février 2020, de 19h à 20h30.

Le fil directeur proposé dans l’exposition consiste à mettre en valeur le travail de composition de l’artiste, lequel, dans la tradition des grands peintres, utilise le miroir comme outil de validation esthétique : si le reflet du tableau est satisfaisant, alors le tableau l’est. Mais cet aspect instrumental du miroir dans le processus de création revêt une dimension supplémentaire lorsqu’il s’agit de distinguer deux tendances récurrentes de Ra’anan Levy : celle de représenter d’une part des autoportraits, et d’autre part des tables d’atelier recouvertes en abondance des pots de peinture et des pinceaux qui constituent le matériel du peintre. Contemplé jusqu’au vertige de l’impression abstraite, le contraste entre l’esprit de ces portraits et la matière des pigments colorés est une réflexion sur la représentation picturale : ces images semblent nous murmurer que la vie n’est rien sans l’art, qu’il n’y a rien que la peinture, que celle-ci fait tout, muant les espaces vides en lieux vivants, vibrants, dignes d’être regardés, sentis, ressentis, interrogés.

 

2019 / 2020 Hors-les-murs

7 décembre 2019 au 15 mars 2020
RA’ANAN LEVY, L’épreuve du miroir

Lieu : Fondation Maeght, Saint-Paul (France)

Commissaire invité : Hervé Lancelin, président de la Pinacothèque au Luxembourg.

La Fondation Maeght présente du 7 décembre 2019 au 15 mars 2020 « L’épreuve du miroir », exposition consacrée au monde pictural de Ra’anan Levy dont le commissaire Hervé Lancelin, à la fois proche de l’artiste et familier de sa création, rassemble une trentaine d’œuvres et un ensemble de gravures qui seront mises en regard avec les collections de la Fondation Maeght.

L’artiste franco-israélien n’a cessé de traquer des portions de la réalité ordinaire, singulièrement choisies, affirmant son style tout en approfondissant ses thèmes de prédilection : configuration de l’espace, fuite du temps, absence des personnes, présence des objets, l’habité et l’inhabité, les jeux de perception visuelle et d’imagination transformant le quotidien en étrangeté.

 

2019

26 janvier – 15 juin 2019
« ART BRUT » – Exposition collective
Vernissage samedi 26 janvier 2019, de 18h à 21h.

Artistes exposés :

  • Aloïse Corbaz (1886 – 1964), Suisse
  • Johann Fischer (1919 – 2008), Autriche
  • Joseph Lambert (1950), Belgique
  • Dan Miller (1961), USA
  • Donald Mitchell (1951), USA
  • Michel Nedjar (1947), France
  • Harald Stoffers (1961), Allemagne
  • Leopold Strobl (1960), Autriche
  • Oswald Tschirtner (1920 – 2007), Autriche
  • Melvin Way (1954), USA